GEOPHAGUS

LA FAMILLE « GEOPHAGUS »

GEOPHAGUS

Le genre Geophagus (Géophages): Le genre Geophagus décrit par Heckel en 1840, de la tribu Geophagini, de la sousfamille Cichlinae, des poissons, contient 7 espèces et variétés décrites dans le guide des espèces. Le nom vernaculaire français est Géophages, Les poissons géophagiques du genre Geophagus sont appelés les géophages. Groupe polyphylétique dans la sous-famille Ccichlinae chez les Cichlidés, le genre nécessite une révision taxonomique. Certains cichlidés précédemment inclus dans ce genre ont été transférés dans les genres Gymnogeophagus et Satanoperca. Les espèces sont reconnues par un lobe particulier dans la partie supérieure du premier arc branchial et par la présence de 3 épines dans la nageoire anale. Les espèces Stricto Sensu comprennent les véritables géophages de comportement très pacique, généralement avec de longues extensions des nageoires comme l'espèce G. altifrons. Les géophages Sensu Lato comprennent les espèces beaucoup plus robustes et agressives du complexe Geophagus brasiliensis. Le genre Geophagus appartient à la sous-famille Cichlinae et la tribu Geophagini. L'espèce type du genre est Geophagus altifrons.

Liste des espèces Geophagus abalios

  • López-Fernández et Taphorn, 2004
  • Geophagus argyrostictus Kullander, 1991
  • Geophagus brachybranchus Kullander et Nijssen, 1989
  • Geophagus brasiliensis - (Quoy et Gaimard, 1824)
  • Geophagus brokopondo - Kullander et Nijssen, 1989
  • Geophagus camopiensis - Pellegrin, 1903
  • Geophagus crassilabris - Steindachner, 1876
  • Geophagus dicrozoster - López-Fernández et Taphorn, 2004
  • Geophagus grammepareius - Kullander et Taphorn in Kullander, Royero et Taphorn, 1992
  • Geophagus harreri - Gosse, 1976
  • Geophagus iporangensis - Haseman, 1911
  • Geophagus itapicuruensis - Haseman, 1911
  • Geophagus megasema - Heckel, 1840
  • Geophagus obscurus - (Castelnau, 1855)
  • Geophagus pellegrini - Regan, 1912
  • Geophagus proximus - (Castelnau, 1855)
  • Geophagus steindachneri - Eigenmann et Hildebrand in Eigenmann, 1922
  • Geophagus surinamensis - (Bloch, 1791)
  • Geophagus taeniopareius - Kullander et Royero in Kullander, Royero et Taphorn, 1992
  • Geophagus winemilleri - López-Fernández et Taphorn, 2004
GEOPHAGUS

"LES MANGEURS DE TERRE" ou Géophages par Robert ALLGAYER - AQUARIUM 32, STRASBOURG. (Revue Aquarama, 1988) Pour le néophyte, ce groupe de poissons, appartenant à la famille des Cichlidés, exhibe un mode alimentaire qui, par erreur, est assimilé au terrassement du fond de l'aquarium. Outre cette curieuse "ltration" du substrat, des Cichlidés, suivant les espèces, montrent plusieurs stades d'évolution dans leur mode de reproduction Les "Géophages" ou mangeurs de terre sont un groupe de Cichlidés hétérogènes comprenant plusieurs genres ayant des relations phylogénétiques plus ou moins éloignées. Il s'agit des espèces des genres Geophagus (15 espèces), Satanoperca (5 espèces), Gymnogeophagus (4 espèces), Acarichthys (1 espèce), et dans une moindre mesure, le genre Biotodoma (2 espèces) et "Aequidens" geayi. Outre la révision déjà ancienne de Gosse (1975), Kullander (1986) a réhabilité le genre Satanoperca en séparant ses espèces actuelles du genre Geophagus. Il faut y ajouter quelques species qui pour l'instant ne sont pas encore décrites pour la science mais connues des aquariophiles.

Où les trouver? Quelques espèces sont maintenant bien implantées en aquariophilie et les magasins spécialisés orent couramment Geophagus steindachneri, G. brasiliensis, G. surinamensis ou Satanoperca jurupari. Pour les autres espèces il faut souvent se les pêcher soit même ce qui n'est pas une mince aaire. La répartition géographique de ce groupe s'étend du Panama (Geophagus crassilabris) à l'Argentine au Sud (Gymnogeophagus australis), de Colombie à l'Ouest (Geophagus steindachneri), à l'extrême Est du Brésil (Geophagus brasiliensis)

Morphologie Leur taille pourra atteindre une vingtaine de centimètres pour les "LES MANGEURS DE TERRE" ou Géophages par Robert ALLGAYER - AQUARIUM 32, STRASBOURG. (Revue Aquarama, 1988) Pour le néophyte, ce groupe de poissons, appartenant à la famille des Cichlidés, exhibe un mode alimentaire qui, par erreur, est assimilé au terrassement du fond de l'aquarium. Outre cette curieuse "ltration" du substrat, des Cichlidés, suivant les espèces, montrent plusieurs stades d'évolution dans leur mode de reproduction Les "Géophages" ou mangeurs de terre sont un groupe de Cichlidés hétérogènes comprenant plusieurs genres ayant des relations phylogénétiques plus ou moins éloignées. Il s'agit des espèces des genres Geophagus (15 espèces), Satanoperca (5 espèces), Gymnogeophagus (4 espèces), Acarichthys (1 espèce), et dans une moindre mesure, le genre Biotodoma (2 espèces) et "Aequidens" geayi. Outre la révision déjà ancienne de Gosse (1975), Kullander (1986) a réhabilité le genre Satanoperca en séparant ses espèces actuelles du genre Geophagus. Il faut y ajouter quelques species qui pour l'instant ne sont pas encore décrites pour la science mais connues des aquariophiles. Où les trouver? Quelques espèces sont maintenant bien implantées en aquariophilie et les magasins spécialisés orent couramment Geophagus steindachneri, G. brasiliensis, G. surinamensis ou Satanoperca jurupari. Pour les autres espèces il faut souvent se les pêcher soit même ce qui n'est pas une mince aaire. La répartition géographique de ce groupe s'étend du Panama (Geophagus crassilabris) à l'Argentine au Sud (Gymnogeophagus australis), de Colombie à l'Ouest (Geophagus steindachneri), à l'extrême Est du Brésil (Geophagus brasiliensis) espèces les plus grandes (Acarichthys, S. jurupari, G. brasiliensis) ou plus petite pour Biotodoma et "Aequidens" geayi. Toutes les espèces n'ont pas le prol céphalique aigu qui certainement avantage leur mode alimentaire particulier. Gymnogeophagus balzanii possède un front très bombé, et Geophagus brasiliensis ressemble plus à un "Cichlasoma" qu'à un Geophagus. Le corps est en majorité couvert d'un éclat métallique avec des motifs mélaniques. Beaucoup d'espèces possèdent une tache noire et ronde au milieu du corps.

Les mâles se distinguent par de forts prolongements lamenteux à la nageoire dorsale et anale. Leur taille est souvent aussi plus conséquente de quelques centimètres. Outre la division à partir du nombre des épines supraneurales (Gosse, 1975), il est possible de former des groupes à partir du nombre de branchiospines sur la partie inférieure de la première branchie. Nombre moyen de branchiospines (extrèmes): Acarichthys 6-7 Biotodoma 7 (4-9) Gymnogeophagus 9 (7-12) Geophagus 14 (8-17) Satanoperca 18 (15-22)

Parmi les Geophagus, G. brasiliensis se distingue par un nombre réduit de ses branchiospines (8-12). Son régime alimentaire étant macrophage, rejoignant en cela les Cichlasoma sensu lato, c'est pourquoi certains auteurs placent "Geophagus" entre parenthèses pour cette espèce. D'autre part il subsiste une forte corrélation entre un nombre élevé de branchiospines et un angle neuro-cranien aigu, ce qui démontre une spécialisation trés élevée dans le mode alimentaire, notamment pour les espèces du genre Satanoperca.

Geophagus

Ces Cichlidés néotropiques nécessitent un espace assez vaste en rapport à leur taille adulte. 

La longueur frontale devra être de 120 à 150 cm, pour une hauteur d'eau d'au moins 50 cm. Le fond du bac est couvert de sable de Loire pour les  filtreurs spécialisés du substrat, et de gravier plus grossier pour les autres espèces. La réalisation d'un aquarium typiquement géographique est parfaitement possible en utilisant des racines de tourbière, et des plantes plus ou moins fragiles. La cohabitation avec d'autres Cichlidés de taille similaire ou inférieure mais aux moeurs diérentes

est souhaitable. Un exemple d'une cohabitation et d'une maintenance réussie (photo) pourra se faire avec Satanoperca jurupari (5 spécimens) 10 Astronotus cuivrés, 5 Aequidens tetramerus et 10 Corydoras dans un bac de 500 litres. Le nombre élevé (relatif) d'Oscars permet de maintenir un climat "serein" dans le bac entre ces Cichlidés réputés pour leurs moeurs bourrues. Le manque de possibilité de formation de territoire inhibe toute velléité agressive réciproque. Les Jurupari se maintiennent la pluspart du temps près du substrat, les Oscars en pleine eau, et les Aequidens entre les plantes. Ces derniers de taille inférieure (8-12 cm) arrivent à se créer un territoire, mais qui n'a pas de signication à l'intérieur de l'espèce. 

Geophagus

Bien qu'originaire d'Amérique du Sud,la maintenance de ces poissons peut se faire dans l'eau de conduite, elle ne devra toutefois pas être trop calcaire.

Une eau au pH de 7,0 à 7,8 et d'une dureté de 15 à 20 THf', à une température de 25-28 °C, convient pour la maintenance en bac d'agrément. Si l'eau douce, peu minéralisée, est disponible en grande quantité, il est évident qu'elle aura la préférence pour la maintenance de ces espèces.

L'alimentation est la partie de la maintenance la plus aisée chez ces "Mangeurs de terre". Ce sont des détritivores, sauf G. brasiliensis, qui consomment toutes les parties comestibles rencontrées sur ou dans le substrat. Ils répugnent à monter vers la surface de l'eau pour y chercher la nourriture. Par contre les paillettes ou toutes autres nourritures ottant un moment à la surface seront recherchées.

Geophagus

Sources :aquaportail.com/genre-geophagus-727.html

wikipédia aquarium32.com

Source : Photos : internet facebook

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